[Chronique d'Album (exemple)] OTX - A World In Red.

[Epoque]

"Site de Stefano pour commander l'album entre autre".

- OTX - A world in red.



Second album d'OTX (projet issus de l'univers de Stefano Piredda), "A world in red" fait suite à "Escape" sortit quelques années auparavant et s'inscrit dans la lignée de ce dernier. l'Oeuvre annonce la couleur (hélé) du voyage dés les premiers sons et à l'image de "Last train to southeast Europe" nous fait entrer dans un train parcourant le monde à grande vitesse dans un onirisme certain alors que quatorze paysages vont se succéder derrière la vitre du véhicule.

C'est par le premier morceau que j'ai cité que j'ai découvert l'album justement, il était grand temps pour moi de raccrocher ce fragment à son oeuvre complète.

Après plusieurs écoutes, certains points me semblent essentiels à aborder.
Tout d'abord, et c'est le plus flagrant, il y à une grand homogénéité dans "A world in red".
Par la forme déjà, il n'y a pas de transition marqué, le tout est fluide et mixé et c'est un point vital pour que le voyage conserve son essence.
Mais par les sons surtout, qui bien que différents d'un morceau à l'autre ne sont jamais antinomiques.
Toujours sombres, parfois plus aériennes, souvent ethniques, les sonorités de ce monde en rouge transportent et font mouche.

L'ambiance est donc le point fort de l'album qui évoque Blade Runner (et ne s'en cache pas), les compositions de Martin O'Donnell pour les jeux "Halo" par moments et même certains Mlada Fronta (le morceau Countdown To Chaos).
C'est aussi un album plus "techno" que ne le fut Escape, et à mon sens, c'est une bonne chose.
En effet, et c'est parfaitement subjectif, je trouve que Stefano s'en sort nettement mieux lors des morceaux les plus rythmés.
"Last train to southeast Europe" en est le meilleur exemple tant c'est une réussite à tout niveau.
La structure est parfaite, la dynamique un modèle du genre et la rythmique est d'une lourdeur physiquement jouissive.
"Breaking Fences", "Air Fighters" et "Altered States Of Consciousness" marchent sur ses traces, et sont aussi des morceaux réussis.

Cela dit, sans être aussi efficace au niveau de la rythmique, "To die for A Lie" fonctionne très bien et ce grâce à l'apport non négligeable de la voix (le morceau évoque un peu Trisomie 21) , une piste à suivre certainement!

Là où à mon sens, l'album pêche un peu c'est via "Cyber Murder" (un poil trop répétitif) et "Radio Free PKD" par exemple, qui, si ils sont loin d'être ratés car possédant une ambiance super, sont peut-être un peu mous.
ils contribuent à la logique de voyage avec ses moments de calmes et d'activités mais me parlent nettement moins.

Pour résumer, "A world in red" est une acquisition quasi-indispensable pour qui aime voyager musicalement et la musique électronique de qualité, et pour ma part, je caresse le rêve d'entendre plus d'OTX effréné et dynamique comme je l'aime et surtout surtout, des morceaux aussi bons que "Last Train to Souhteast Europe" à l'avenir.

Une réussite!
Epoque.